Dans une petite ville danoise bien tranquille, deux jeunes femmes sont assassinées. Elles ont quelques points communs. Ce sont des étrangères, sans papiers, qui survivent en travaillant au noir après avoir échappé à un réseau de prostitution et à des macs particulièrement violents. Elles ont dû changer plusieurs fois de ville et de nom, mais leur destin tragique les a finalement rattrapées. Un policier sympathique mène l'enquête, secondé ? et parfois précédé ? par le directeur artistique d'une agence de publicité où l'une des victimes faisait le ménage. Le roman commence par le monologue du meurtrier, à l'affût dans un placard et qui attend le moment propice pour agir. On est d'emblée dans une ambiance glauque à souhait. Mais l'intérêt s'émousse assez vite. L'histoire manque de rebondissements? Il y a trop de digressions, de considérations psychologiques, et de bons sentiments. On a souvent l'impression que le récit n'est qu'un prétexte pour dresser un réquisitoire contre la loi danoise qui renvoie les pauvres filles dans leur pays où leurs tortionnaires les attendent. (source : les-notes.fr)