Lapinou a laissé sur son oreiller une lettre expliquant sa fugue, sa découverte de la liberté avec ses nouveaux amis en blousons noirs à tête de mort : ""les lapins de l'enfer"". Il relate qu'il s'est peint la queue en bleu, a un percing à l'oreille, se couche tard et fait toutes les bêtises interdites. Bien entendu la vérité est tout autre. Comme toujours avec le duo Jeanne Willis/Tony Ross, la chute de l'histoire est tendre et savoureuse. L'humour caustique de l'auteur, en pleine harmonie avec l'illustration, souligne l'imaginaire de liberté telle que la rêvent les jeunes enfants. Un dessin tonique, plein de fantaisie, un trait fin, un graphisme proche de la bande dessinée en font un album délicieux dès cinq ans. (source : les-notes.fr)