Dans les montagnes de Mongolie, en deux lieux différents, sont retrouvés des ossements humains. Le commissaire Yeruldelgger confie une enquête à sa partenaire Oyun. Alors qu'il s'occupe de l'autre affaire, la Police des Polices vient l'inculper du meurtre de son amie Colette. Persuadé d'avoir été piégé, Yeruldelgger part seul à la recherche du fils adoptif de Colette qui a disparu. Pendant ce temps Oyun et l'équipe recoupent des indices qui relient les deux enquêtes officielles et impliquent des hélicoptères militaires. L'imprévisible commissaire (Yeruldelgger, NB novembre 2013), Oyun et l'équipe sont de retour avec la Mongolie en toile de fond. Mais dès le début l'auteur s'emballe, embrouille, fait diversion. Tandis que le héros indestructible poursuit sa traque aux frontières russe, chinoise et mongole, révélant des pays gangrenés par la corruption et la violence, les enquêtes sont reléguées au deuxième plan. Une troisième enquête, en France celle-ci, ajoute à la confusion. Il agace avec ses citations littéraires, ses références à des séries télévisées. Il plagie même Audiard. Le récit est chaotique, perd du rythme et se disperse. Un roman policier bien décevant malgré les descriptions des magnifiques paysages d'hiver. (L.C. et D.C.) (source : les-notes.fr)