François Kergalin possède une belle propriété en Bretagne et exploite ses terres. De la première guerre mondiale, il revient amer. Sa famille prospère et ses multiples membres connaissent la guerre de 1940, celle d'Indochine et celle d'Algérie, mai 68, de nouveaux modes de vie. Certains recourrent à la psychanalyse, d'autres subissent l'attrait des États-Unis. La vieille maison reste, pour les couples ou non reconstitués, un centre de regroupement et l'une des descendantes, se penchant sur de vieux écrits, éclaircit les derniers mystères. Artificiellement séparée en cinq parties, cette saga met d'abord en scène des personnages assez bien dessinés, avec la dose d'éléments romanesques indispensable. Puis l'auteur multiplie les intervenants qui, trop souvent, ne sont que prétexte à balayer l'Histoire et manquent d'épaisseur. Leur prolifération et les nombreux retours sur le passé font que le lecteur s'y perd. Fabriqué, le retour final sur le passé grâce aux archives clôt un premier roman inégal. (source : les-notes.fr)