Après des débuts hasardeux en 2007 à la tête du ministère de l'Économie où elle conseille aux Français de faire du vélo quand le prix du pétrole augmente, Christine Lagarde est projetée sur le devant de la scène à la « faveur » de la crise financière. Cette femme de tête saisit alors avec vigueur la barre du bateau France, n'hésitant pas à utiliser son réseau, qu'elle a su cultiver durant sa brillante carrière au sein du plus prestigieux cabinet d'affaires des États-Unis. Elle appelle ainsi directement le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson, qu'elle connaît bien, pour lui enjoindre de ne pas lâcher l'assureur AIG dont la faillite entraînerait une réaction en chaîne cataclysmique en France.