À neuf ans, James Dean perd sa mère. Son père le confie à ses oncle et tante, fermiers quakers dans l'Indiana, chez lesquels il passera dix années heureuses. Il manifeste très vite son intérêt pour le théâtre et le sport. Jeune adulte, il retrouve son père à Los Angeles. Leurs relations seront toujours difficiles. Malgré son opposition, il décide de devenir acteur, court le cachet, part pour New York, se fait remarquer au théâtre avant de devenir célèbre grâce à son premier film À l'Est d'Eden. Sa passion de la vitesse mettra un terme prématuré à sa vie. Philippe Besson (La maison atlantique, NB avril 2014) s'attaque à un morceau de choix en jetant son dévolu sur le mythique James Dean. Sa beauté, sa décontraction, son talent, sa sensibilité et sa fragilité séduisaient indifféremment hommes et femmes et continuent à fasciner. Découpé en courts chapitres, dans un style fluide, le récit se construit autour des témoignages imaginaires de personnes proches de l'acteur, célèbres ou inconnues. Un portrait nuancé et attachant de cet éternel adolescent mi-ange mi-voyou, disparu à l'âge de vingt- quatre ans après le tournage de La fureur de vivre. (E.Ca. et M.S.-A.) (source : les-notes.fr)