Caissière dans une grande surface, Julie ne tient le coup que pour son petit garçon de trois ans. Mère célibataire, elle connaît des fins de mois difficiles et subit les pressions de son patron jusqu'au jour où un regard bienveillant se pose sur elle. Paul est quinquagénaire, sa femme est partie et son fils médecin est dépressif. Naturellement, il propose à Julie de les accompagner en Bretagne pour souffler un peu. Un aller vers le paradis, un retour vers l'enfer. Agnès Ledig est sage-femme en Alsace. Elle a traversé des épreuves douloureuses, a appris à se reconstruire et c'est avec cette expérience qu'elle compose ce second ouvrage, baigné d'une certaine joie de vivre. Même si le trait est parfois forcé du côté des beaux sentiments, elle surfe sur le haut de la vague et truffe son récit de petites maximes applicables au quotidien pour relever la tête. Les répliques sont tendres, toujours judicieuses, souvent mêlées d'autodérision. On sourit et l'on pleure et, malgré l'empreinte du chagrin dans des pages d'une rare émotion, le roman rayonne. Ici la vie suit son cours et célèbre l'union de l'affliction et du bonheur. (source : les-notes.fr)